Le speech de victoire de Obama
Voici le speech de victoire de Barack Obama en vidéo et en plusieurs morceaux. Ce qui frappe c'est sa qualité d'orateur à la fois dans la forme et dans le fond.
Sur la forme il pourrait dire qu'il faudrait qu'il pense à aller mettre sa chemise au pressing avant d'aller au courses et qu'il n'oublie pas d'acheter des croquettes pour le chat, il électriserais toujours autant les foules.
Sur le fond, le speech de victoire n'est pas le moment de décliner un programme mais il a habilement calmé tout le monde en rappelant qu'il y a du pain sur la planche tout en regonflant à bloc son électorat avec son crédo fédérateur. Toujours attentif aux minorités mais toujours tourné vers l'intérêt général. On avais plus vu ça depuis Coluche en 1981 mais dans un style un peu différent. Et puis lui il n'est pas allé jusqu'au bout.
Sa diction me fait penser à celle du poète slam autant que d'un prêcheur baptiste. Si il n'a rien inventé avec ses accents à la Martin Luther King, il faut reconnaitres qu'Obama a choisi les bon maitres. Cette victoire d'Obama est pour beaucoup le fruit de l'éloquence et il représente une tradition puissante en la matière. Celle qui a vu naitre le jazz, la soul, le funk, le hip hop, le slam. La victoire d'Obama est aussi la consécration d'une culture afro-américaine qui pendant tout le 20ème siècle, n'a cessé de nourrir la culture américaine. Comme jamais peut-être une culture exogène ne l'aura fait dans un empire...
Au point de pouvoir le faire muter?
Sur la forme il pourrait dire qu'il faudrait qu'il pense à aller mettre sa chemise au pressing avant d'aller au courses et qu'il n'oublie pas d'acheter des croquettes pour le chat, il électriserais toujours autant les foules.
Sur le fond, le speech de victoire n'est pas le moment de décliner un programme mais il a habilement calmé tout le monde en rappelant qu'il y a du pain sur la planche tout en regonflant à bloc son électorat avec son crédo fédérateur. Toujours attentif aux minorités mais toujours tourné vers l'intérêt général. On avais plus vu ça depuis Coluche en 1981 mais dans un style un peu différent. Et puis lui il n'est pas allé jusqu'au bout.
Sa diction me fait penser à celle du poète slam autant que d'un prêcheur baptiste. Si il n'a rien inventé avec ses accents à la Martin Luther King, il faut reconnaitres qu'Obama a choisi les bon maitres. Cette victoire d'Obama est pour beaucoup le fruit de l'éloquence et il représente une tradition puissante en la matière. Celle qui a vu naitre le jazz, la soul, le funk, le hip hop, le slam. La victoire d'Obama est aussi la consécration d'une culture afro-américaine qui pendant tout le 20ème siècle, n'a cessé de nourrir la culture américaine. Comme jamais peut-être une culture exogène ne l'aura fait dans un empire...
Au point de pouvoir le faire muter?