Rwanda: premiers retours de bâton

Publié le par Roquettesyntaxe

Enfin la France fait un geste de collaboration avec le Tribunal pénal international sur le génocide au Rwanda en arrêtant 2 personnes accusées de génocide par le tribunal international créé en 95 parmi les dizaines qui résident en toute impunité sur le territoire national. L’un d’eux est un curé recueillis par le diocèse d’Evreux qui est accusé par le TPI d’avoir livré des Tutsis aux milices interamwé et violé des jeunes filles. Les question sur les tergiversation de la France pour éviter de collaborer avec le tribunal et son opposition systématique au gouvernement Rwandais actuel qui formule des accusation graves à son encontre au sujet de son rôle pendant le génocide commencent enfin à émerger dans les médias. Pour information c’est ce dernier élément qui m’a décidé il y a 3 ans à lancer la newsletter FOA qui est devenue le blog que vous connaissez.

Il y a en effet un faisceaux de présomption qui amènent les observateurs à penser que le génocide de 1994 a été organisé avec le soutien de cadres militaires français et que le gouvernement de cohabitation de l’époque à ensuite protégé les génocidaires à l’occasion de l’intervention militaro humanitaire « Turquoise » déployée avec le soutien des Nations Unies. Les nations unies ont-elles mêmes été éclaboussées par un scandale lorsqu’on s’est aperçu il y a quelques années que les rapport accablants rédigés par leurs correspondants sur place et qui étaient destiné à alerter l’ONU et l’opinion internationale de l’ampleur des massacres avaient été mystérieusement « oubliés » dans un armoire pendant 10 ans. Une commission parlementaire courageuse menée par le vénérable Michel Rocard a sauvé l’honneur en sous entendant clairement à la fin des années 90 que le rôle de la France avait été indigne pour rester poli. Le rapport de cette commission n’a, bien entendu été suivi d’aucun effet.

Publié dans MERDE IN FRANCE

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