Sarkozy large vainqueur d'après les médias étrangers
18h05: la Télévision Suisse, Romande, Reuters et la Télévision Belges donnent tous Sarkozy gagnant de l'élection présidentielle française entre 53 et 55 % soit une vistoire écrasante avec en sus, une participation record. De quoi doner un blanc seing au nouveau président et plonger la gauche française dans un nouvelle et profonde crise sans doute bie méritée.
L'UMP installe déja une scène de la victoire place de la concorde alors qu'au PS c'est le silence radio et la soupe à la grimace.
Je suis abasourdi. Voici à la tête de la France un personnage qui a déja dit tout et son contraire (on a l'habitude) malgré quelques lignes directrices qui ressemblent fort aux rails de sécurité qui mènent droit vers le mur. Un personnage qui considère que les 10 jours d'agitation qui ont constitué ce qu'on appelle mai 68 sont responsables de tous les maux de la France et qu'avant tout allait bien mieux.
Un président qui pour faire la différence, à misé sur les voix, les peurs et les valeurs des vieux. L'avenir de notre pays, c'est les vieux: Ils sont seuls, ils ont peur, il idéalisent le passé, ils sont dociles, ils croient encore que le bon vieux politique à l'ancienne peux tout, ils croients encore à la figure du chef.
Je comptais lancer ce blog aujourd'hui 6 mai histoire de partir sur une date marquante. Malgré quelques posts qui m'ont permis de le rôder, j'aime à penser que cette date est aussi un vrai début à mon niveua pour la démarche que nous entreprenons et un début à un niveau plus général pour sortir de l'impasse dans laquelle, j'en ai la conviction, on nous emmène par la main en nous sussurant à l'oreille que nous voguons vers la modernité et l'ouverture. Nous allons donc avec Sarkozy poursuivre le rêve d'une génération, un rêve perdu avant 68 dans un monde fantasmé, un rêve qui n'a jamais existé. Un rêve plus destructeur que celui de la génération des 68ards pour laquelle je n'ai pourtant pas beaucoup de considération et de reconnaissance.
Un rêve qui va étouffer tout ce qui a moins de 40 ans, tout ce qui est jeune, pris au sens large du terme (concept idées, habitudes, population...). 68 n'a été que l'aboutissement d'un long processus de prise de pouvoir des valeur de la jeunesse. Une prise de pouvoir basée sur le fait que la jeunesse était alors plus nombreuse et plus riche que les générations précédentes. Ce renversement énorme, unique et déstabilisant aura duré un peu pus de 30 et cette parenthèse se ferme désormais alors qu'il semblait à tout le monde jusqu'ici qu'elle ne devais jamais devoir de fermer.
Nicolas Sarkozy n'aura même pas besoin de lutter contre ce qu'il appelle "l'esprit de 68". Ce qui a fondé cet esprit est déja mort du fait que les jeunes sont désormais minoritaires et pauvres par rapport aux anciens. On peut reprocher plein de chose à cette génération dite "de 68" qui a vécu cette parenthèse historique du début à la fin mais cette génération n'est pas uniforme et on ne peut lui mettre sur le dos les ravages que va sans doute provoquer l'égoisme d'une génération.
Au prix d'errements parfois ridicules, certains 68ards ont su saisir la chance formidable qu'il y avait tout de même à vivre dans cette époque et nous n'avons pas le droit d'en être jaloux car nous en avons retiré un héritage précieux. Mais il y a ceux qui sont prèt à refermer cette parenthèse pous garder la suprématie qu'ils ont toujours eu sur la société. C'est le revers de la médaille de cet héritage mais cela ne veux pas dire qu'il faille fair etable rase de tout. Ce serais faire la même erreur que les communistes et le fascistes.
Ainsi ce ne seront à l'avenir plus les 68ards qui étoufferont désormais la jeunesse. Ils l'ont fait tant que personne ne percevait que ce temps du "jeunisme" pouvait être un temps fini. Ce sont ceux qui portent ce soir Sarkozy au pouvoir. Après avoir profité de l'essor de la civilisation matérielle jusqu'à sa limite écologique et morale, après avoir profité de la démocratisation tous azimuts des styles de vie et de pensées bourgeois, une génération est maintenant prête à revenir aux vieilles valeurs de leurs parents quitte à être en décalage complet avec le monde et les instruments de pouvoirs désormais disponibles.
Le résultat de cette élection doit être accepté come ce qu'il est; non pas une catastrophe ou un tournant historique mais le symptôme d'un glissement de société plus large que je m'attacherais à décrire au jour le jour. Un mouvement qui n'est heureusement par irréversible.
L'UMP installe déja une scène de la victoire place de la concorde alors qu'au PS c'est le silence radio et la soupe à la grimace.
Je suis abasourdi. Voici à la tête de la France un personnage qui a déja dit tout et son contraire (on a l'habitude) malgré quelques lignes directrices qui ressemblent fort aux rails de sécurité qui mènent droit vers le mur. Un personnage qui considère que les 10 jours d'agitation qui ont constitué ce qu'on appelle mai 68 sont responsables de tous les maux de la France et qu'avant tout allait bien mieux.
Un président qui pour faire la différence, à misé sur les voix, les peurs et les valeurs des vieux. L'avenir de notre pays, c'est les vieux: Ils sont seuls, ils ont peur, il idéalisent le passé, ils sont dociles, ils croient encore que le bon vieux politique à l'ancienne peux tout, ils croients encore à la figure du chef.
Je comptais lancer ce blog aujourd'hui 6 mai histoire de partir sur une date marquante. Malgré quelques posts qui m'ont permis de le rôder, j'aime à penser que cette date est aussi un vrai début à mon niveua pour la démarche que nous entreprenons et un début à un niveau plus général pour sortir de l'impasse dans laquelle, j'en ai la conviction, on nous emmène par la main en nous sussurant à l'oreille que nous voguons vers la modernité et l'ouverture. Nous allons donc avec Sarkozy poursuivre le rêve d'une génération, un rêve perdu avant 68 dans un monde fantasmé, un rêve qui n'a jamais existé. Un rêve plus destructeur que celui de la génération des 68ards pour laquelle je n'ai pourtant pas beaucoup de considération et de reconnaissance.
Un rêve qui va étouffer tout ce qui a moins de 40 ans, tout ce qui est jeune, pris au sens large du terme (concept idées, habitudes, population...). 68 n'a été que l'aboutissement d'un long processus de prise de pouvoir des valeur de la jeunesse. Une prise de pouvoir basée sur le fait que la jeunesse était alors plus nombreuse et plus riche que les générations précédentes. Ce renversement énorme, unique et déstabilisant aura duré un peu pus de 30 et cette parenthèse se ferme désormais alors qu'il semblait à tout le monde jusqu'ici qu'elle ne devais jamais devoir de fermer.
Nicolas Sarkozy n'aura même pas besoin de lutter contre ce qu'il appelle "l'esprit de 68". Ce qui a fondé cet esprit est déja mort du fait que les jeunes sont désormais minoritaires et pauvres par rapport aux anciens. On peut reprocher plein de chose à cette génération dite "de 68" qui a vécu cette parenthèse historique du début à la fin mais cette génération n'est pas uniforme et on ne peut lui mettre sur le dos les ravages que va sans doute provoquer l'égoisme d'une génération.
Au prix d'errements parfois ridicules, certains 68ards ont su saisir la chance formidable qu'il y avait tout de même à vivre dans cette époque et nous n'avons pas le droit d'en être jaloux car nous en avons retiré un héritage précieux. Mais il y a ceux qui sont prèt à refermer cette parenthèse pous garder la suprématie qu'ils ont toujours eu sur la société. C'est le revers de la médaille de cet héritage mais cela ne veux pas dire qu'il faille fair etable rase de tout. Ce serais faire la même erreur que les communistes et le fascistes.
Ainsi ce ne seront à l'avenir plus les 68ards qui étoufferont désormais la jeunesse. Ils l'ont fait tant que personne ne percevait que ce temps du "jeunisme" pouvait être un temps fini. Ce sont ceux qui portent ce soir Sarkozy au pouvoir. Après avoir profité de l'essor de la civilisation matérielle jusqu'à sa limite écologique et morale, après avoir profité de la démocratisation tous azimuts des styles de vie et de pensées bourgeois, une génération est maintenant prête à revenir aux vieilles valeurs de leurs parents quitte à être en décalage complet avec le monde et les instruments de pouvoirs désormais disponibles.
Le résultat de cette élection doit être accepté come ce qu'il est; non pas une catastrophe ou un tournant historique mais le symptôme d'un glissement de société plus large que je m'attacherais à décrire au jour le jour. Un mouvement qui n'est heureusement par irréversible.