La Chine aurait fait plier les Etats-Unis sur la gestion de la crise

Publié le par Facts Only Agency

Voici une anecdote rapportée par le Monde Diplomatique de novembre 2008 et qui illustre un glissement de pouvoir des Etats-Unis vers la Chine à la faveur de la crise financière et ce dès la chute des agences de crédit hypothécaire Freddy Mac et Fanny Mae en septembre dernier.

"L’anecdote a couru de banques en institutions financières, avant d’arriver dans les salles de presse du monde entier : c’est sur un coup de téléphone du président chinois Hu Jintao à son homologue américain George W. Bush que Fanny Mae et Freddie Mac, les deux spécialistes du crédit hypothécaire, ont été sauvés de la faillite, en septembre 2008 : les autorités chinoises avaient menacé, dans le cas contraire, de ne plus acheter de bons du Trésor américain. Les Etats-Unis se seraient inclinés. Du côté de Washington, on dément. Du côté de Pékin, on se contente de sourire... et de renvoyer aux faits : Fanny Mae et Freddie Mac ont évité la débâcle, et les prêts chinois — 595,9 milliards de dollars — ont été garantis. Apocryphe ou pas, l’histoire n’en est pas moins symbolique des changements en cours dans la géopolitique des capitaux."

Hu Jintao dans une de ces fresques typiquement communistes.

La Chine était déjà un banquier potentiel des Etats-Unis avec ses achats massifs de bons du trésor, c'est maintenant un banquier actif qui entend se servir de son argent comme d'un levier politique.
Le Japon avait déjà tenu ce rôle dans les années 80 sans pour autant parvenir à s'émanciper de la tutelles américaine qui était aussi militaire et politique. La Chine fera sans doute un autre usage de cette position de force que le Japon car les temps ont bien changé...

Publié dans ACTU GLOBALE

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