L'histoire de la commission d'enquète sur le 11 septembre

Publié le par Roquettesyntaxe

Voici un "nouveau" film qui retrace l'histoire de la constitution de la commission d'enquète sur le 11 septembre avant de revenir sur un certain nombre d'éléments parus dans les médias américains et étrangers au sujet de l'attaque de l'Afghanistan et des services secrets pakistanais (ISI). Ces informations, parues de manières dispersées à une période ou le patriotisme des mpédias et de la population était encore à son summum aux Etats-Unis n'ont fait dresser l'oreille des observateurs qu'après que les conclusions décevantes de la commission sur le 11 septembre aient été publiées en 2004.


La commission d'enquête sur le 11 septembre a commencé ses travaux 441 jours après le drame. La décision de faire une enquête sur cet événement négligeable a été annoncée par le président Bush en Novembre 2002 suite aux pressions des familles de victimes qui posaient dans les médias des questions très gênantes pour la crédibilité et la compétence des autorités. Des tentatives de pression ont été mises à jour pour ne pas mener cette enquête, venant notamment de l'irréprochable vice président Dick Cheney. Les familles de victimes ont du insister lourdement pour que ses membres participent à la commission sous serment ce qui n'était pas prévu au départ.

Le budget prévu pour cette enquête dans un premier temps fut de 3 millions de dollars contre plus de 100 pour la commission d'enquête de Kenneth Starr sur les exploits sexuels de Bill Clinton. Le budget fut finalement augmenté à 14 millions de dollars. Henri Kissinger, d'abord pressenti pour la diriger en a été rapidement dessaisi suite aux premières questions gênantes des victimes sur les conflits d'intérêt qu'il pourrait avoir dans cette affaire. Il a été remplacé par des hommes du sérail néo-conservateur souvent issus du renseignement pur et dur dont M Zelikow, le concepteur de la doctrine  de guerre préventive élaborée dans le gouvernement de transition de GW Bush. Contrôle des questions et des éléments qui doivent être mis dans le rapport, accès restreint aux documents classifiés, la mascarade aurait été totalement réussie si Richard Clarke, ex chef des renseignement américains n'avait été le premier à s'excuser devant les famille pour des manquements en série et à apporter des informations discordantes dans la routine cadenassée des débats de la commission.

Le rapport de la commission sorti en juillet 2004 scandalisa les famille car il ne répondait finalement a aucune question dont elle ne connaissaient déjà la réponse. Ainsi, connaitre l'origine du financements des attentats n'était que de "peu d'importance" ("Littel Practical Significance").  C'est alors que commença le travail de contre enquête avec la "911 Complete Timeline" du journaliste Paul Thompson qui a agrégé sur internet toutes les données disponibles sur le déroulement des événements ce qui a permis de relier tous les points, toutes les zones d'ombres et de mettre à jour d'autres incohérence, notamment au niveau de la chronologie des fait avec les mesures sismiques enregistrées par les appareils de mesure scientifiques.

Cette technique d'agrégation de contenu permise par internet et qu'aucun grand  média américain n'a utilisé est ensuite poursuivie dans le reportage sur d'autres terrains glissants, ceux des barbouzeries de la CIA,  d'Al Quaida et des services secrets Pakistanais...

  NB: un rebondissement récent sur les obstruction de la CIA au sujet de document sensibles  vient corroborer les soupçons sur cette commission d'enquète.

Publié dans ACTU GLOBALE

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